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Les petits Victor Hugo de Djerba
10 janvier 2021

Les 5e explorent le monde (carnets de voyage fictifs).

 Le 03 mars 2019

J'arrivai donc dans la ville de Venise. Je suis descendue du ferry et j'ai tout de suite entendu les musiciens jouer de la musique pour les passants amoureux et j'ai senti le doux parfum des fleurs à en perdre l'odorat. L'architecture est splendide, j'aime les hautes façades rosées, orangées, bleues et grises ou encore crème, sans parler du somptueux palais de Venise. C'est de loin la ville la plus particulière que j'aie vue avec ses gondoles de couleur noire qui passent sous les canaux et les ponts fleuris. C'est la ville la plus romantique qui soit, j'en suis même tombée amoureuse. 

 

Le 04 mars 2019

Je passai donc mon deuxième jour à Venise et le dernier jour du carnaval masqué.

Les habitants étaient tous vêtus de costumes et de masques achetés ou fabriqués et personnalisés avec des paillettes et de la peinture de toutes les couleurs. Ils célèbrent cette fête traditionnelle italienne chaque année. Les habitants sont très particuliers. Ils sont séducteurs et sympathiques mais ils sont aussi fourbes et arrogants. Les vénitiens pratiquent la langue italienne et lorsqu'ils parlent, leurs mains sont aussi importantes que leur bouche. Les italiens aiment faire la fête mais ils préfèrent se reposer. Ils appellent ça la "farniente" qui veut dire : ne rien faire. Quant aux femmes, elles ont de longs cils et des cheveux parfaits. Elles portent au minimum du mascara pour souligner leur regard. Elles ne laissent rien au hasard.

 

Le 05 mars 2019

Je passai donc mon troisième et dernier jour dans la ville féérique de Venise.

 Je commence par aller dans le restaurant le plus proche pour manger un plat traditionnel italien : une "pizza margherita" aux mille et une saveur qui tient son nom de la reine Margherita, épouse du roi Umberto d'Italie. Je me promène ensuite jusqu'à arriver face à une immense cathédrale "la basilique Saint-Marc". Il s'agit de la cathédrale la plus importante de Venise, c'est aussi celle du patriarche de la ville. Le sol est recouvert de mosaïques décoratives. Elle est construite en maçonnerie de briques du IXe siècle.

Après la visite de la somptueuse basilique, je me suis dirigée vers une boutique de souvenirs très ancienne. Elle était pleine de bricoles, de masques vénitiens et d'éventails qui donnent l'impression de vivre à une autre époque. J'ai fini par acheter un porte-clés ainsi que des masques vénitiens en souvenir du carnaval spectaculaire de Venise.

-- Seline K.

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Le 16 avril 2020.

Je suis arrivée à Cordoue, en Espagne. Ce n'est pas une ville comme les autres car elle garde son riche patrimoine culturel et architectural des différentes phases de son histoire. La chose qui m'as fascinée et qui a le plus attiré mon attention c'est la plus belle et grande mosquée que j'aie vue de toute ma vie. C'était un ancien temple romain puis une cathédrale qui est finalement devenue une mosquée. 

A l'extérieur, on pouvait voir un jardin qui ressemblait à une toute petite forêt pleine de palmiers et d'autres arbres que je ne connaissais pas avant ce jour-là. Lorsque je suis rentrée, j'ai vu une forêt de colonnes construites avec des pierres de l'ancienne église. Il y avait aussi de beaux chapiteaux remplis d'écritures arabes. C'est vraiment une merveille à voir.

 

Le 17 avril 2020.

Les habitants de Cordoue sont différents des autres villes que j'ai vues. Dans cette ville, on peut trouver tout type de familles : classes pauvre, moyenne et riche. Mais la chose qui m'a le plus impressionnée chez eux, c'est que tous les habitants s'entraident et se respectent. Quand ils parlaient entre eux, on pouvait entendre des mots en espagnol. Leur langue est bizarre mais ça ressemble un peu au français car c'est une langue latine. Ils ont la peau plus claire que moi. Ils m'ont paru de taille et de corpulence moyennes. Les femmes sont belles avec de très longs cheveux noirs. Elles sont minces et très bien habillées et maquillées. Toutes les familles m'ont invitée à dîner et à dormir chez elles. Ils m'ont préparé un buffet à volonté. Ils sont vraiment généreux.

 

Le 18 avril 2020.

J'ai assisté à un mariage à Cordoue. La mariée était habillée d'une robe rouge avec des traits noirs. La robe était très longue  ; elle arborait ausi un éventail rouge. Elle avait comme une fleur dans ses cheveux noirs et un bouquet de fleurs rouges et blanches. Son mari avait un costume noir et une cravate rouge. On est allé à l'église : c'est à ce moment-là que j'ai su qu'ils étaient chrétiens. Le soir, les femmes ont dansé le flamenco, qui est une célèbre danse traditionnelle de l'Espagne. Il y avait aussi des hommes qui jouaient de la guitare. Pour le dîner, on nous a servi des "tortilla de pommes  de terre" comme entrée, une "paëlla" comme plat principal et des "churros" pour le dessert. Et le mariage m'a beaucoup plu. Personnellement, Cordoue m'a éblouie avec ses paysages, ses habitants et leur joie de vivre.

-- Meriem Z.

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9 juillet 2020.

Après six semaines de long et dur voyage nous arrivons enfin sur une île. A l'arrivée, nous découvrons un paysage hors du commun. Les arbres étaient immenses et leurs feuillages étaient d'un vert luisant. L'océan était d'un bleu translucide, il brillait de mille feux, je n'avais jamais rien vu de tel. Entre temps, nous pouvions voir une espèce de grands et majestueux poissons sauter parmi les petites vagues. Je suis surprise par la douceur du sable, sa couleur est jaune clair. On croyait marcher sur un coussin tout moelleux. J'aurais pu passer ma vie allongée dessus. Au coucher du soleil, la vue était inimaginable, le soleil était jaune-orangé et rouge clair. C'était spectaculaire. Nul ne peut voir mieux en ce monde.

 

10 juillet 2020.

Au lever du soleil, des personnes étranges nous observaient. Elles avaient des plantes et des fleurs en guise de vêtements. Les femmes étaient très belles, elles avaient toutes de longs cheveux noirs avec une couronne de fleurs faite à la main. Leurs yeux étaient ronds, le regard était méfiant. 

Ensuite ils se sont rassurés et nous ont accueillis dans leur village. Ils nous ont même offert un collier de fleurs en guise de bienvenue. Je trouvais que ces personnes étaient bien aimables et serviables. Elles n'avaient aucun défaut. Je n'avais jamais croisé de personnes aussi gentilles. Leur discussion était sympa même si je ne comprenais pas grand chose, ces gens-là avaient la particularité de parler très fort. Quand la nuit tomba, on nous installa dans des lits inhabituels mais très confortables.

 

11 juilllet 2020.

Après une merveilleuse nuit, des femmes nous apportèrent des assiettes en bambou avec de la nourriture. La nourriture avait une apparence très étrange : elle était si colorée, il y avait de tout. C'était un grand festin. Un homme m'apporta une assiette avec un assortiment de poissons. C'était délicieux, personne au monde ne pourrait trouver meilleur. Sur cette île, les habitants adoraient chanter et ils avaient un talent exceptionnel pour la danse. Ils avaient aussi une danse traditionnelle ancestrale ; la plus dansée sur cette île et qui s'appelle le "aparima". Les hommes aimaient surtout sculpter du bois. J'avais particulièrement remarquer que tout le monde avait un tatouage. La plupart symbolisaient les dieux et les humains. Je voulais leur ressembler du coup, je décidai de me faire tatouer à mon tour.

C'est l'heure du coucher, je finis ma journée. Je pense rester plus que prévu.

 -- Myriam M.

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